Quelle est la philosophie du Kung Fu ?

Victoire Paul
2025-07-31 23:46:27
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: 13
Le kung-fu à l’intérieur.
Chaque action du kung-fu naît comme une impulsion interne résultant de la fusion de trois sources : l’esprit, l’énergie qi et la force physique.
Le but des praticiens est d’appréhender chaque technique au niveau d’une prémonition, et non comme un enchaînement de changements de position du corps.
Les maîtres de Wushu disent : Juste au moment où vous pensez à faire un taolu, vous devriez déjà savoir à quoi ressemble le dernier mouvement.
Pour réussir, il ne suffit pas d'un entraînement épuisant, d'apprendre la technique de l'automatisme.
Le pratiquant doit être dans un état de paix intérieure totale, créer, en dirigeant l'énergie qi au bon endroit.
Arts martiaux traditionnels chinois — une forme d'atteinte de la perfection psychophysique en entraînant l'esprit, en éliminant les blocages mentaux et en élargissant les limites de la conscience.
Dans le Kung Fu, trois grands principes se combinent organiquement : force physique, équipement, esprit.
La voie de la maîtrise du kung-fu ne consiste pas à adhérer parfaitement aux canons et à copier le professeur.
Ce chemin est à l’intérieur, dans l’âme, il n’est ouvert que pour vous.
Le professeur vous montrera le début, vous aidera à comprendre la profondeur.
Mais l'étudiant doit le surmonter lui-même.
La volonté de trouver le chemin dépend bien plus que du niveau de l’enseignant.
Si l'élève est prêt, il se développera, même s'il n'a jamais pratiqué aucune pratique ni activité physique.

Éléonore Fouquet
2025-07-31 22:49:11
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: 18
Les systèmes de kung Fu traditionnels sont des styles de combat à mains nues ou armés et sont à dissocier des styles modernes qui ont des origines moins belliqueuses.
Ils sont apparus en Chine, dans des périodes de conflits, à des fins de défense.
Ces origines en font des styles à la fois particulièrement agressifs et empreints des pratiques philosophiques de la culture traditionnelle chinoise.
Une École de Kung Fu traditionnelle n'est pas structurée sous forme de grades ou de ceintures comme pour des styles à visée compétitive mais est plutôt organisée comme une famille au sein de laquelle le Grand Maître occupe la place du grand père, le Maître celle du père, les premiers élèves celles de grands frères et les derniers de petits frères.

Aimée Masse
2025-07-31 20:48:08
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: 12
Le wushu, plus qu’un simple entraînement au combat, est une véritable école de la vie, il prépare son pratiquant en éduquant son corps et son mental. Le wushu fournit les conditions nécessaires à la maîtrise et à la compréhension de son propre corps et de son esprit. Dans le wushu, la santé de l’esprit est aussi importante que celle du corps. Un bon pratiquant doit avoir bonne santé et bon caractère. Si l’étude des arts martiaux prépare à la guerre et au combat, il faut savoir que cela n’a jamais résolvé un conflit de manière permanente, mais n’a servi qu’à le contenir ou le masquer, perpétuant des futurs désastres. C’est de la cruauté de la guerre qu’on apprend la valeur de la paix, et qu’on prend conscience de ce que la prévention est la meilleure des défenses. Le véritable artiste martial est celui qui arrête le combat avant qu’il ne s’engage. Le wushu implique de travailler à l’harmonie sociale. Les élèves respectent leur enseignant et son enseignement qui doit mettre l’accent sur l’intégrité, l’humilité, la loyauté, l’honnêteté, la confiance et la courtoisie. Avant d’entamer un apprentissage, les élèves se doivent de posséder une forte éthique, qui renforcera leur lien social avec les autres pratiquants.

Claudine Roux
2025-07-31 20:09:30
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: 14
Le héros de la série Kung Fu, Kwai Chang Caine, a grandi dans un monastère bouddhiste. Il a fui la Chine après avoir tué un membre de la famille royale. Adulte, il arpente l’ouest américain à la recherche d’une partie de ses origines. Kung fu, à l’heure du western déclinant est quasi son antithèse. Un voyage initiatique qui permet au héros de mettre en pratique les leçons apprises auprès de son maître dans son enfance et adolescence. Dans l’ouest des années 1870, poursuivi par d’avides et cupides chasseurs de prime, Kwai Chang Caine, héros métis post-hippie, très seventies, reste un adepte de la non-violence. Il joue du pipeau, marche pieds nus, aide son prochain et utilise avec parcimonie, son art martial pour se défendre à l’occasion. Mais il trimballe surtout toute sa philosophie en bandoulière pour venir en aide à des américains perdus. Les scénaristes auraient d’ailleurs pioché leurs références philosophiques dans un ouvrage fondateur taoïste, le récit sacré le Dao de Jing, attribué à Lao Tseu.