Qu'est-ce qu'une technique de KO ?

Philippine Vasseur
2025-06-14 14:56:00
Nombre de réponses: 4
D'un point de vue physiologique, le boxeur est en état de K. O. dès que sa tête tourne brutalement et violemment, sous l'impact des crochets ou des uppercuts qui sont les coups les plus dangereux.
A ce moment-là, le cerveau vient s'écraser sur la boîte crânienne, provoquant un hématome, qui peut dégénérer en oedème, c'est-à-dire en gonflement d'une zone cérébrale.
Dans les cas les plus graves, comme celui de McClellan, les veines qui vont du cerveau à la boîte crânienne s'étirent et claquent.
Elles sont à l'origine de la formation du caillot de sang dont il a fallu opérer le boxeur américain.
Les conséquences médicales peuvent aller jusqu'au décès du boxeur.
Et il peut s'en tirer sans aucun dommage.
Entre les deux, tout est possible.
Les K. O. les plus graves interviennent presque toujours en fin de combat, à un moment où le boxeur est fatigué, débordé physiquement.
Il n'a plus le tonus pour résister.
Par conséquent, il encaisse la pleine puissance des coups de son adversaire.

Nicolas Traore
2025-06-14 13:59:09
Nombre de réponses: 11
Une technique de KO n'est pas définie dans le texte, mais il est question du KO, ou knock-out, qui est un type de hors combat.
Nos disciplines sont plus sujettes au KO ou autrement dit le hors combat.
D’ailleurs, vous en avez peut-être vu ou bien même fait l’expérience vous-même.
Parmi tous les types de KO qu’il peut y avoir au sein de nos pratiques, nous allons nous intéresser à ceux qui peuvent entraîner une commotion cérébrale.
Cela parait impressionnant, mais c’est surtout traumatisant pour la personne qui le subit.
Attention, cela n’arrive pas qu’en compétition, mais également à l’entrainement et parfois même lors d’un accident domestique.

Auguste Fernandez
2025-06-14 13:55:31
Nombre de réponses: 5
Le terme concerne à l’origine la mise hors de combat à la suite d'un coup faisant perdre temporairement une partie des capacités motrices et/ou cérébrales.
Une sorte de court-circuit pour y répondre, imaginons que ça y est, l’heure est venue de vous prendre un coup de poing en pleine face.
Sous le choc, la tête va pivoter violemment.
Le KO cérébral et qui est le plus fréquent, ce n’est pas le seul.
Il y en a d’autres types, comme le KO vasculaire : quand un choc provoque un impact sur les nerfs et le système nerveux, ce qui les stimule suffisamment pour créer un court-circuit et donc entraîner un malaise vagal.
Le KO neurovégétatif : un choc ou une pression au niveau d'une artère, comme la carotide dans le cou, qui empêche le sang de circuler jusqu’au cerveau, jusqu’à la paralysie partielle ou la perte de conscience.
Et les moins graves : le KO musculaire, qui provoque une paralysie musculaire, et le KO par la douleur, une douleur très intense provoquée parfois par les fractures, qui entraîne un arrêt de l’activité musculaire.

Théophile Marion
2025-06-14 13:34:13
Nombre de réponses: 8
K.O. technique est utilisé pour déscrire un boxeur battu par abandon, arrêt de l'arbitre ou jet de l'éponge. On dit encore qu'il est k.o. technique.
Marcel Cerdan, champion du monde des poids moyens, à Jersey City, contre le tenant Tony Zale, vaincu par K.O. technique au 12e round.
La recherche systématique du knock-out n'est certainement pas recommandable, car cette forme de mise hors de combat provoque chez la victime un ébranlement nerveux notable et peut amener, à la longue, un dérèglement des centres sensoriels.
Mettre l'adversaire hors de combat en l'atteignant en un endroit particulièrement vulnérable et sensible.
Mettre k.o. un adversaire groggy.