Quelle est la phase d'appui dans la course à pied ?

La phase d’appui comporte trois étapes distinctes : L’amortissement : il s’agit du contact initial de votre pied avec le sol. C’est à ce moment-là que vous allez emmagasiner l’énergie qui vous sera utile lors de la propulsion. La phase de soutien : le poids de votre corps repose sur une seule jambe et votre centre de gravité est situé à l’exacte verticale de votre appui. Ici, toute votre énergie est utilisée pour vous stabiliser. La propulsion : l’énergie emmagasinée va être restituée pour vos permettre d’avancer.

La phase d’appui est caractérisée par la durée de la phase d’appui au sol et celle de la phase dite de vol ou d’oscillation. La phase d’appui se retrouve quelle que soit la position du pied. La phase d’appui est la transition entre un pied et l’autre. La phase d’attaque est le contact du sol, et la phase de propulsion se produit lorsque le premier pied quitte le sol avec une forte poussée sur l’autre pied. La phase d’appui fait partie des 3 composantes de la foulée. La phase d’appui est essentielle pour une course à pied efficace et sécuritaire.

La phase d'appui dans la course à pied se caractérise par la façon dont le pied entre en contact avec le sol. Il existe deux types de prise d’appui : la prise d’appui talon et la prise d’appui avant-pied. Lors de la prise d’appui talon, le coureur prend appui au sol du milieu vers l’extérieur du talon, alors que pour la prise d’appui avant-pied, c’est la plante du pied qui entre en contact avec le sol, juste en dessous de la tête du 4ème et 5ème métatarsien. Dans les deux cas, la hanche et le genou sont en légère flexion. La cheville se trouve en position de flexion dorsale pour la prise d’appui talon, contrairement à la prise d’appui avant-pied où elle est en flexion plantaire. Durant la course à pied, la voûte plantaire joue le rôle d’un ressort, pouvant restituer jusqu’à 17% de l’énergie emmagasinée durant la phase d’appui si la cinétique de la course le permet. Cependant, la voûte plantaire n’est mise en tension que lorsquels orteils touchent le sol lors d’une prise d’appui talon, juste avant l’impulsion, tandis qu’elle subit un étirement tout au long du mouvement pour la prise d’appui avant-pied, avec restitution de l’énergie lors de l’impulsion. Ces particularités biomécaniques influencent non seulement la performance du coureur mais également le risque de blessures du membre inférieur. La prise d’appui avant-pied permet d’amortir la force de réaction au sol, ce qui peut contribuer à la diminution de l’incidence des blessures. De plus, les longs tendons connectés à des muscles courts, comme le triceps sural et le tractus ilio-tibial, peuvent emmagasiner et restituer de l’énergie lorsqu’ils sont étirés, ce qui est particulièrement efficace dans le cadre de la course à pied lorsqu’une prise d’appui avant-pied est adoptée. La prise en compte du type de prise d’appui est donc cruciale à la fois pour la santé et pour la performance du coureur. Dans le contexte de l’énergie et de l’efficacité, la prise d’appui avant-pied est avantageuse, car elle permet une meilleure utilisation de l’énergie élastique emmagasinée par les tendons et la voûte plantaire. Cela signifie que lors de la phase d’appui, le choix de la prise d’appui affecte directement la manière dont les forces sont absorbées et restituées, et qu’une technique appropriée peut améliorer à la fois la performance et la sécurité du coureur. Lors de la phase d’appui avant-pied, tous ces éléments jouent un rôle important dans l’efficacité et la sécurité de la course à pied. Tout cela entre en compte pour déterminer quelle est la phase d’appui dans la course à pied,Cd difference biomécanique entraîne des conséquences significatives sur l’efficacité de la course et la sécurité du coureur.