Quels sont les symptômes d'une foulure sur le dessus du pied ?

La douleur ressentie sur le dessus du pied peut être due à différentes causes, parmi lesquelles la tendinite du dessus du pied, qui se manifeste par une douleur à type de courbature sur le dessus du pied après une activité physique intense ou une marche prolongée. Cette tendinite est due à la sollicitation excessive des muscles releveurs du pied. Une autre cause possible est la fracture de fatigue, caractérisée par des micro-traumatismes répétés sur les os du pied, ou la compression nerveuse, qui peut provenir du dos, notamment d’une compression du nerf sciatique, et se manifester par une douleur ressentie comme une brûlure, une décharge électrique ou un picotement sur le dessus du pied. Les malformations du pied, telles que l’orteil en griffe ou en marteau, et l’hallux valgus (ou "oignon"), peuvent également causer des douleurs significatives lors de la marche ou dans les chaussures. Les infections du pied, en particulier chez les diabétiques, peuvent provoquer des douleurs sur le dessus du pied, souvent accompagnées d’une douleur pulsatile, d’un gonflement et d’une rougeur. Enfin, les maladies articulaires du pied, comme l’arthrite et l’arthrose, peuvent également causer des douleurs et des raideurs dans les pieds, notamment après une période d’immobilité. Les douleurs sur le dessus du pied peuvent également survenir suite à une entorse de la cheville, qui peut provoquer un étirement ou un déchirement des ligaments latéraux de la cheville, ou à un hématome et une fracture suite à un choc direct sur le pied, qui se manifestent par un gonflement et des douleurs persistantes. Les symptômes d'une foulure sur le dessus du pied, tels que ceux décrits dans le cas d'une entorse de la cheville ou d'un hématome, incluent généralement des douleurs, un gonflement et une difficulté à marcher. Par ailleurs, d’autres problèmes tels que des myopathies dégénératives, un vieillissement et le diabète peuvent également entraîner des douleurs au pied en raison d'une fonte musculaire et un affaissement de la voûte plantaire. Pour toutes ces raisons, il est essentiel de consulter un professionnel de santé pour un diagnostic précis et un traitement adapté à chaque situation spécifique.

La gêne douloureuse et l’œdème se situent un peu plus loin que pour une entorse de cheville classique, et en particulier la palpation juste sous la malléole externe n’est pas douloureuse alors que la gêne douloureuse hyperalgique apparaît à la palpation de la partie moyenne du pied. Cette entorse mettra beaucoup de temps à cicatriser et vous laissera une gêne douloureuse très prolongée, si elle n’est pas strictement immobilisée et sans appui pendant plusieurs semaines.

Si vous souffrez d’une entorse de Chopart, vous ressentez ou remarquez certainement : Une douleur au pied, située à l’extérieur du tarse ou au-dessus Un gonflement de l’articulation Des difficultés à marcher, plus ou moins importantes en fonction de la sévérité de l’entorse. L’examen clinique met en évidence deux situations possibles : Dans un premier cas, les douleurs sont tolérables et permettent d’examiner la cheville. Dans un deuxième cas, l’état local et les douleurs empêchent d’examiner la cheville. Les radiographies sont parfois complétées par une IRM ou une tomodensitométrie. Ces examens permettent d’établir un bilan osseux et ligamentaire en cas d’entorse grave. Il faudra également effectuer un bilan d’imagerie complémentaire, pour vérifier la présence d’éventuelles fractures passées inaperçues. Le traitement kinésithérapique repose essentiellement sur des techniques de physiothérapie, des massages drainants, puis une mobilisation douce du pied. La rééducation permet, après immobilisation, de retrouver une locomotion fluide. Si l’entorse évolue vers des douleurs persistantes, des infiltrations peuvent être proposées.

Les signes d'une entorse sont : douleurs, gonflement de l'articulation, hématome et limitation de la mobilité de l’articulation. En règle générale, plus la cheville est enflée, plus la blessure est grave. Si vous pouvez toujours vous tenir debout et marcher après vous être tordu la cheville, il est très probable que rien ne soit cassé. Il est néanmoins conseillé de consulter votre médecin généraliste, un médecin du sport, ou un spécialiste en orthopédie pour exclure une rupture du ligament ou une fracture osseuse. Les entorses de la cheville sont les plus fréquentes au basket-ball ainsi que lors de courses et sauts sur un sol inégal. Les articulations du pouce et des doigts sont souvent touchées au hand-ball et au volley-ball et lors de la pratique du ski. Une autre blessure classique est l’entorse de l’orteil. Elle se produit par exemple lorsque vous vous promenez pieds nus, et que vous vous cognez l’orteil contre un meuble ou une porte entrouverte. Certaines personnes souffrent d’une faiblesse ligamentaire, et sont plus exposées que d’autres aux entorses. Cependant, il n'y a aucune mention de foulure sur le dessus du pied dans le texte, mais seulement de l'entorse de la cheville.

L’entorse bénigne est un simple étirement des ligaments, également appelé foulure. Lors d’entorse bénigne, le blessé ressent une douleur immédiate, qui peut disparaître rapidement mais revenir de manière lancinante au bout de quelques heures. L’articulation gonfle modérément. Une entorse peut parfois s’accompagner du déboîtement de l’articulation ou d’une fracture. Une entorse après traitement guérit généralement sans séquelles. Néanmoins, des complications sont parfois possibles. Si la guérison de l'entorse est incomplète, une raideur ou une instabilité de l’articulation peuvent persister.

Lorsqu'on souffre d'une entorse du dessus du pied, plusieurs signes caractéristiques peuvent être observés : Gonflement prononcé sur le dessus du pied Douleur vive, particulièrement lors de la marche ou en appliquant une pression Ecchymose ou bleu apparaissant dans les heures suivant la blessure Raideur et difficulté à bouger les orteils ou la cheville Il est indispensable de ne pas négliger ces symptômes, car une prise en charge rapide et adaptée peut grandement influencer la durée et la qualité de la guérison.