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Comment les médecins savent-ils que c'est la fin ?

Patrick Blin
Patrick Blin
2025-07-09 11:08:15
Nombre de réponses : 13
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Les médecins observent plusieurs signes physiques qui indiquent que le corps se prépare à cesser de fonctionner. Parmi ces signes, on trouve : Refus de nourriture et de boisson, Fatigue et sommeil accrus, Isolation. D'autres signes physiques peuvent inclure : Extrémités froides et marbrées, Réduction de la conscience, Changements respiratoires. La respiration peut devenir irrégulière, plus lente ou plus rapide, avec des pauses pouvant durer jusqu'à 30 secondes. Au moment du décès, les signes suivants peuvent être observés : Arrêt de la respiration, Arrêt du cœur, Changements des yeux. Les paupières peuvent rester partiellement ouvertes et le regard devient fixe. La mâchoire se détend et la bouche peut s'ouvrir. Le relâchement musculaire peut entraîner l'évacuation des contenus intestinaux et vésicaux. La peau devient froide, pâle et cireuse.
Auguste Duhamel
Auguste Duhamel
2025-07-09 08:15:09
Nombre de réponses : 22
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Les médecins ne peuvent généralement pas prédire avec précision combien de temps une personne malade vivra. Les médecins sont souvent plus utiles en donnant les limites des issues raisonnables anticipées, c’est-à-dire la meilleure et la pire des éventualités qui ne seraient pas surprenantes. Un pronostic peut fournir une trajectoire probable de déclin et peut aider à estimer la date de décès, mais ne peut pas fournir de délai précis. Les professionnels de la santé estiment parfois la durée de temps restant à vivre pour une personne. Cette estimation peut être nécessaire, par exemple, pour ordonner des soins palliatifs, qui requièrent généralement un pronostic médical de moins de six mois à vivre. Durant cette période, l’état de la personne s’aggrave alors très visiblement et la perspective d’une mort proche devient évidente pour tout le monde.
André Leclercq
André Leclercq
2025-07-09 06:50:27
Nombre de réponses : 23
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Étonnamment la fin de vie en cancérologie se passe plutôt bien. Les choses sont préparées et les proches aussi. Les patients parlent assez ouvertement de la mort. Ils savent vers où ils vont. Un jour votre vie va se finir, donc aidez-nous à savoir comment vous voulez qu’elle se finisse. Avec le temps, la première question que je pose aux familles quand elles arrivent c’est : "Qu’est-ce qu’on fait pour la fin de vie de votre proche ?". Faites des directives anticipées ! Même si, le jour où il faudra les utiliser, on se reposera la question de savoir si elles étaient adaptées, elles nous aideront tellement à vous connaître, et à savoir ce que vous voulez. Je ne suis pas du tout réfractaire au suicide assisté, je pense que c’est particulièrement justifié dans un système de santé qui assure suffisamment pour garantir la liberté du choix, mais je pense que ce n’est pas le cas actuellement. Accompagner les fins de vie, c’est un privilège extrêmement gratifiant. Il faut que l’acte reste aux mains du médecin, non délégué à des paramédicaux et pratiqué dans un environnement médicalisé. Nous, on essaye de faire en sorte que les symptômes ne les embêtent pas. Parfois, cela se passe presque dans la sérénité.