Comment faire un coup de pied circulaire ?

Pour faire un coup de pied circulaire, il faut d’abord monter le genou sur le côté. Pivoter le pied d’appui jusqu’à ce que le genou se retrouve dans l’axe. Faire l’extension de jambe. Le ramener. L’erreur qui se produit souvent c’est qu’on ne tourne pas assez le pied d’appuis vers l’arrière. Donc, les hanches ne peuvent pas s’ouvrir et le mawashi geri n’a pas sa fonction de circulaire. Le genou va donc se monter de face, puis nous passons à la phase 1 (rotation des hanche avec le pivot du pied d’appui). Ne pas se laisser embarquer par l’état de circulaire! : le ramené. Pour éviter de retomber de profil et de montrer le dos à son adversaire, le ramené du mawashi geri (talon/fesse) est obligatoire. Il peut être donné : de la jambe avant (avec le déplacement TSUGI ASHI, pas chassé) de la jambe arrière (avec le déplacement AYUMI ASHI, en avançant). Il peut être frappé : avec le dessus du pied (Haisoku) avec le dessous du pied (Koshi). Sa rotation de hanche et son extension de jambe font de lui un coup de pied extrêmement puissant.

Un coup de pied circulaire est une technique de percussion avec le membre inférieur fait dans un mouvement curviligne de l’extérieur vers l’intérieur du corps. Il atteint le plus souvent les cibles latérales. Selon l’ampleur du mouvement, et la technique utilisée, les hanches peuvent être de face ou de profil lors de l’impact du coup. Différentes composantes du mouvement peuvent différer : 1/ fouet du genou, 2/ mobilité de l’articulation de la hanche, 3/ force de rotation du bassin et, bien sûr, la combinaison de ces différentes actions. Les principales formes d’exécution sont les suivantes : 1/ Le coup de pied circulaire de forme dite « fouettée ». 2/ Le coup de pied circulaire de forme dite de jambe « lancée tendue » (ou « balancée » vers l’intérieur du corps). 3/ Le coup de pied circulaire de forme dite « en tourniquet ». Les manières ci-dessus peuvent être combinées entre eux. La trajectoire du coup, décrit un arc de cercle dans un plan généralement proche de l’horizontale pour atteindre un adversaire qui se présente très souvent de trois-quarts de face. Le coup est porté avec le dessus du pied (coup de pied), le « bol » du pied (dessous des orteils, cheville fléchie), le tibia ou, plus rarement, les orteils tendus (le pied tendu dans le prolongement du tibia, notamment dans les pratiques en chaussures).

1) Position de garde 2) On lève le genoux de la jambe arrière sur le coté, en faisant pivoter le pied au sol. 3) On déplie la jambe, en lançant le pied vers sa cible. La frappe se fait avec le plat de pied. 4) On replie la jambe en gardant les bras assez haut pour se protéger le visage. Le pied qui ne frappe pas reste constamment en contact avec le sol. Ne cherchez pas à monter sur la pointe des pieds pour frapper plus haut, ou vous risquez d’être déséquilibré.