Comment fonctionne le taekwondo aux Jeux olympiques ?

C’est tout naturellement que sa place comme discipline olympique s’est imposée en 2000, lors des derniers Jeux Olympiques de Sydney, après avoir été sport de démonstration à ceux de Séoul et d’Atlanta. Une compétition de Taekwondo oppose 2 pratiquants portant chacun un plastron, un casque, des protections avant-bras et tibias, ainsi que d’une coquille. L’objectif est de marquer le plus de points possibles avant la fin des 3 rounds. Seules dans les catégories senior et junior sont autorisées les frappes à la tête. Le vainqueur est celui qui remporte le combat au nombre de points, ou par le K.O de son adversaire.

Le taekwondo a connu ses débuts en tant que sport olympique de démonstration aux Jeux de Séoul 1988, avant de devenir un sport officiel décernant des médailles aux Jeux de Sydney 2000. World Taekwondo supervise le style de taekwondo défini par Kukkiwon, communément appelé taekwondo olympique. Le taekwondo olympique limite l’utilisation d’une très petit nombre de techniques par rapport au nombre total de techniques existantes. Le taekwondo est l’un des sports olympiques principalement dominé par les nations asiatiques. Pourtant, les Jeux les plus récents ont été le théâtre de changements en profondeur et de bouleversements passionnants. L’universalisme de ce sport n’est plus à démontrer, puisque des spécialistes du taekwondo, appelés taekwondoïstes, de Côte d’Ivoire et de Jordanie ont décroché des médailles d’or historiques à Rio 2016 et Tokyo 2020. Pour sa part, la Grande-Bretagne est la meilleure usine à talents d’Europe de la discipline.

Le taekwondo est un sport "jugé" : comme à la boxe, ce sont des juges qui estiment si un coup a bien été mis ou pas. Pour marquer un point, il faut que trois juges sur quatre a minima le valident dans un intervalle de deux secondes. Les plastrons connectés, testés aux championnats d’Europe de Rome en 2008, sont généralisés à partir de 2010 et utilisés aux Jeux de Londres en 2012. Ces plastrons, bleus ou rouges, permettent de savoir si le coup a bien été porté. A partir de 2016, c'est le casque qui devient lui aussi connecté, à l'instar des pitaines. Les combats bénéficient également de l'arbitrage vidéo. Si un coach ou un combattant estime qu'un point n'a pas été accordé alors qu'il aurait dû l'être, il leur est possible de le réclamer, comme le challenge avec le hawk-eye au tennis. Les juges n'ont cependant pas totalement disparu de l'octogone. Il en reste deux, avec l'arbitre central. Ils permettent de mettre des points en plus si un mouvement est effectué avec un retourné ou si un taekwondoïste met un coup de poing au plastron, car les gants ne sont pas équipés de capteurs.

Le taekwondo, art martial coréen, est un sport olympique officiel depuis Sydney, en 2000. Les combats se déroulent sur une aire de combat octogonale de 8 mètres de diamètre. Chaque combat est divisé en trois rounds de deux minutes chacun. Les athlètes marquent des points en donnant des coups de pied et des coups de poing à leur adversaire. Les coups de pied à la tête rapportent plus de points que ceux au corps. Les points sont attribués électroniquement grâce à des capteurs dans les chaussettes, les protections corporelles et le casque des athlètes. Un coup de poing au corps vaut 1 point, un coup de pied au corps vaut 2 points, un coup de pied à la tête vaut 3 points, un coup de pied retourné au plastron vaut 4 points, et un coup de pied retourné à la tête vaut 5 points. Les arbitres peuvent attribuer des pénalités si un athlète sort de la zone de combat, fuit le combat ou vise sous la ceinture. Les pénalités peuvent entraîner la perte de points ou même la disqualification.

Les combats de taekwondo se déroulent sur un tatami carré, avec des compétiteurs équipés de protections spécifiques incluant un casque, des protège-tibias, des gants, et un plastron électronique qui enregistre les points automatiquement lorsqu’un coup est porté avec une force suffisante. Un match est généralement divisé en trois rounds de deux minutes chacun, avec une courte pause entre les rounds. Les athlètes marquent des points en touchant le plastron ou le casque de l’adversaire avec des coups de pied ou, moins fréquemment, des coups de poing. Les coups de pied à la tête sont particulièrement valorisés et rapportent plus de points. Des pénalités et avertissements peuvent être donnés pour des comportements tels que la passivité, sortir du tatami, ou frapper en dessous de la ceinture. L’athlète avec le plus grand nombre de points à la fin des rounds est déclaré vainqueur. Le format est assez classique car il s’agira de tournois avec des combats à élimination directe. Comme dans les autres sports de combat, les athlètes sont divisés en catégories en fonction de leur poids, quatre chez les femmes, six chez les hommes.

Le parcours de qualification pour les jeux olympiques de Paris 2024 se déroule de cinq manières : places pour le pays hôte, places pour l’universalité, classement olympique WT, WT Grand Slam Champions Series et TQO qualification. Les cinq athlètes les mieux classés par catégories de poids au classement olympique WT assureront chacun une place de quota pour leur CNO respectif. En cas d’égalité entre les athlètes en terme de nombre de points remportés dans le classement olympique WT lors des qualifications, l’athlète qui a gagné les points de classement lors d’événements de catégorie supérieure recevra la place de quota. Une place par CNO sera décernée à l’athlète le mieux classé dans chaque catégorie de poids au classement des WT Grand Slam Champions Series après décembre 2023. Les deux athlètes les mieux placés dans chaque TQO continental dans chacune des huit catégories de poids décrocheront chacun une place de quota pour leur CNO.

Le Taekwondo olympique se déroule en 3 rounds de 2 minutes chaque. Puisque, c'est un sport de combat, l'objectif du combat est de frapper son adversaire pour comptabiliser des points et gagner les rounds. Les combattants portent des protections, notamment des casques, des protège-poitrine, des protège-tibias et des protège-avant-bras, pour minimiser les risques de blessures. Chaque combattant porte un plastron électronique qui enregistre les frappes que le karateka reçoit. Pour marquer des points, il y a plusieurs types de frappes et plusieurs zones de frappe. Les coups au corps et à la tête sont valorisés et rapportent différents points. Les points sont attribués en fonction de la précision, de la puissance et de la technique des coups. Différents types de coups valent différents points. Les zones de frappe incluent la poitrine, le ventre, le visage et la tête. Les points sont comptabilisés en temps réel par des capteurs électroniques intégrés aux protections portées par les combattants. Le karateka qui obtient le plus de points au bout des 3 rounds est déclaré vainqueur. En cas d'égalité à la fin du temps réglementaire, une période supplémentaire appelée "Golden Point" est disputée pour déterminer le vainqueur.

La compétition de taekwondo des Jeux olympiques se déroule en trois rounds de deux minutes et peut être gagnée par K.O ou en gagnant deux rounds sur trois. Un point est marqué pour un coup de poing au corps, un coup de pied rapporte deux points, un coup de pied à la tête rapporte trois points. Quatre points sont attribués pour un coup de pied retourné au plastron, cinq points pour le même coup à la tête. Un coup de pied à la tête vaut trois points ; cinq, s’il est retourné. Les coups gagnants sont attribués électroniquement. Les arbitres peuvent accorder des pénalités si l’athlète sort de la zone, fuit le combat ou vise sous la ceinture. L’aire dite de compétition doit être carrée et les dimensions doivent être au minimum de 10 m x 10 m, mais pas supérieures à 12 m x 12 m. Au centre, l’aire de combat est de forme octogonale. Elle doit mesurer environ 8 m de diamètre, et chaque côté de l’octogone doit avoir une longueur d’environ 3,3 m. Des chaussettes, des protections corporelles et un casque avec des capteurs permettent d’enregistrer les coups.