Comment puis-je surveiller mon souffle ?

Pour surveiller mon souffle, je dois commencer par la spirométrie, qui consiste à respirer d'abord par la bouche dans un tuyau en ayant le nez bouché par un pince-nez, tandis qu'un appareil enregistre l'évolution des débits et des volumes. Cela peut également s'effectuer dans une cabine hermétique pour mesurer le volume restant en fin d'expiration maximale et les résistances à l'écoulement de l'air dans les bronches. Ensuite, on inspire et on expire à fond dans le spiromètre pour observer les volumes pulmonaires maximums et les débits maximums. Si les performances sont améliorées après inhalation d'un bronchodilatateur, c'est plutôt un argument en faveur d'un asthme et non une BPCO. La fonction des alvéoles pulmonaires est évaluée après inhalation d'un gaz, l'appareil calcule la différence entre ce que l'on inspire et ce que l'on expire, afin de mesurer la quantité qui passe dans les poumons et dans le sang. Cela renseigne sur la perméabilité des poumons à l'oxygène, et donc la capacité à oxygéner l'organisme. La fréquence de ces tests peut varier, tous les ans pour ajuster le traitement, ou tous les six mois pour les BPCO ou autres maladies pulmonaires sévères. Il est également possible de surveiller son souffle en mesurant les taux d'oxygène et de gaz carbonique dans le sang au niveau d'une artère, c'est-à-dire à la sortie des poumons, afin d'observer le retentissement d'une pathologie sur les capacités ventilatoires et l'oxygénation du sang. Un test d’effort peut également être effectué pour mesurer le niveau d'essoufflement au moment d'un effort physique, ainsi que les variations d'oxygénation du sang par la saturation de l'hémoglobine. L'examen de base consiste à marcher simplement d'un bon pas pendant six minutes, on évalue la distance parcourue pendant ce temps et on estime le niveau d'essoufflement ainsi que la fatigue musculaire ressentis sur une échelle de 1 à 10, tout en mesurant en continu le niveau de saturation de l'hémoglobine en oxygène et la fréquence cardiaque.

Pour surveiller mon souffle, Commencez par mesurer votre vitesse maximale aérobie (VMA) et, si ce n’est pas déjà fait, votre fréquence cardiaque maximale (FCM) en effectuant un test d’effort sur tapis de course ou home-trainer. Évaluez facilement votre VMA par le test du demi-Cooper, en multipliant par 10 la distance parcourue à allure régulière en 6 minutes. En fonction de ces données, vous pouvez établir les temps à respecter pour chaque séance d’entraînement à l’aide d’un cardiofréquencemètre. Apprenez à bien respirer. Pendant l’effort, respirez le plus naturellement possible en inspirant par le nez et la bouche en même temps (expiration par la bouche). Respirez avec le ventre. À la maison ou lors de sorties tranquilles, entraînez-vous à inspirer en gonflant le ventre pour favoriser la descente du diaphragme et augmenter le volume libre dans la cage thoracique.

Il existe un examen qui permet de mesurer notre souffle : c'est la spirométrie. La spirométrie consiste à mesurer le volume d'air que vous êtes capable d'inspirer et d'expirer. Elle permet également d'évaluer l'état de vos bronches en mesurant le débit d'air expiré pendant une expiration forcée. Le volume et les débits expiratoires ainsi mesurés sont ensuite exprimés en pourcentage de la norme attendue. Cet examen n'est pas invasif, ne dure que quelques minutes et peut être pratiqué chez votre médecin généraliste ou pneumologue. N'hésitez pas à en parler à votre technicien d'Alliance Médicale Services !

Pour surveiller votre souffle, vous pouvez commencer par vous rendre à la pharmacie et acheter un débitmètre, qui coûte environ une vingtaine d’euros. Le débitmètre est équipé d’un embout et vous devez souffler dedans, une seule expiration, mais la plus longue possible. Le résultat vous donne votre débit expiratoire de pointe, qui doit être interprété différemment si vous êtes un homme ou une femme. Les hommes ont en général une capacité respiratoire supérieure de 20% à celle des femmes. Si vous ne voulez pas passer par la case pharmacie, il y a encore plus simple, avec deux petits tests à vous proposer. Le premier consiste à prendre la plus longue des inspirations, par le nez, puis à expirer lentement par la bouche. Prenez votre temps : vous devez sentir votre ventre se creuser et se creuser encore. Si vous parvenez à faire durer cette expiration lente plus de 20 secondes, c’est une bonne nouvelle. Autre exercice, grimpez 30 marches sans faire de pause, faites-le rapidement, à l’arrivée, soit vous n’êtes pas essoufflé, soit il vous faut cinq minutes pour renouer avec votre respiration normale. En fait, si on échoue à l’un de ces tests, il est temps de bouger un peu, et si vous échouez aux deux tests, vous êtes bon pour un rendez-vous chez le médecin, parce que vous manquez de souffle et il va falloir réagir.

Il est possible de mesurer son souffle seul, c’est notamment utile pour se surveiller lorsque l’on est asthmatique. Mesurer son souffle peut se faire avec un spiromètre miniaturisé pour dépister une anomalie. Le généraliste peut effectuer une première mesure avec un spiromètre miniaturisé pour dépister une anomalie. Il existe deux principales familles d’appareil, les « spiromètres » et les « pléthysmographes ». Il existe aussi des spiromètres électroniques miniaturisés dont l’utilisation est simplifiée. Ces derniers permettent un dépistage de la BPCO, par exemple au travers de la mesure du rapport VEMS/VEM6, mais en cas d’anomalie, une vérification est nécessaire au moyen d’un appareil plus performant. N’hésitez pas à demander à votre médecin si une mesure de votre souffle peut vous être utile. Il est possible de mesurer son souffle avec un spiromètre électronique miniaturisé pour se surveiller. Pour dépister une BPCO, on étudie le rapport entre le volume maximal expiré en une seconde et le volume total qu’il est possible de déplacer, la capacité vitale.