Quelles sont les techniques de répondre aux questions ?
Alexandrie Richard
2025-08-11 21:49:26
Nombre de réponses
: 18
Alors, souriez et répondez de manière déviée ou humoristique, ou refusez poliment de répondre selon les cas.
Répondez qu’en effet nul n’est parfait, que vous faites les efforts nécessaires pour y remédier et que, ma foi, vous progressez vite.
Soit vous jugez la question réellement indiscrète et vous le dites fermement.
Soit vous pensez «après tout, quelle importance?» et vous répondez avec un sourire entendu.
Soyez cohérent et constant.
Restez le plus naturel possible et donnez calmement votre avis, c’est tout.
La reformulation, qui vous offre deux avantages :
cela vous donne du temps pour réfléchir
la question reformulée est parfois moins embarrassante sous sa deuxième forme.
Regardez le recruteur en face, souriez et répondez directement.
Une pointe d’humour n’est pas interdite, au contraire.
Ou refusez poliment de répondre, selon votre appréciation.
Dans tous les cas, restez courtois.
Patricia Delaunay
2025-08-08 07:12:07
Nombre de réponses
: 15
1 – Réfléchissez aux questions autant qu’à l’intervention elle-même
Lorsqu’on a une intervention à faire, l’erreur est de se concentrer essentiellement sur ce que l’on veut dire, le discours, le rédiger en entier et l’apprendre par cœur à la virgule près en pensant que c’est le plus important.
En réalité, les questions comptent tout autant, si ce n’est plus.
Ne pensez pas seulement à ce que vous voulez dire, mais aussi à ce que les autres veulent vous faire dire!
Quel que soit votre domaine d’intervention, quel que soit votre sujet, réfléchissez aux questions qui ne manqueront pas de vous être posées, les plus évidentes comme les plus tordues, ainsi qu’à toutes les critiques possibles que l’on peut vous adresser…
Et notez-les sur papier.
2 – Préparez des réponses-types par catégories de questions
Regardez votre liste de questions et cherchez à les classer par catégories.
Le but est de réduire le nombre de questions à préparer.
Si vous aviez entre quinze et vingt questions, essayez par exemple de les ranger en 5 catégories environ.
En général, une série de quinze questions minimum peut se diviser en 3 à 7 catégories.
Pour chaque catégorie, préparez alors une réponse idéale.
Le genre de réponse qui peut être donnée quelle que soit la question de la catégorie qui est posée, et quelle que soit la façon dont elle est posée.
La réponse idéale est une réponse globale fournissant suffisamment d’éléments informatifs pour donner le sentiment que vous répondez bien à la question sans vous défiler.
3 – Ne refusez jamais de répondre à une question
Lorsqu’on vous pose une question, évitez de penser au pire.
Concentrez-vous sur ce qui est dit, écoutez très attentivement chaque question et voyez dans quelle catégorie elle peut rentrer.
Vous avez alors une réponse toute prête, pas la peine de s’affoler en se demandant quoi répondre.
Ne dites jamais : « Je ne peux pas répondre à cette question » ou « Je refuse de répondre à cette question »!
Si vous êtes vraiment embarrassé, ne le laissez pas paraître.
Tenez-vous bien droit, maintenez un fort contact visuel avec la personne qui vous a posé la question (c’est-à-dire regardez-la droit dans les yeux sans sourciller, sans baisser la tête) et remerciez-la.
Toujours remercier quand on est en difficulté…
Dites avec confiance : « Merci pour votre question » ou « Je vous remercie de me demander ça », en ajoutant pourquoi pas « C’est une excellente question ».
En flattant discrètement votre contradicteur de la sorte, vous le rendez moins offensif, et aux yeux du public vous semblez dominer la situation.
4 – Prenez tout votre temps
Prenez le temps de reformuler les questions, surtout les plus difficiles : c’est également une façon de montrer votre considération et d’éviter les mauvaises interprétations.
Et ce sont tout autant de secondes de gagnées, précieuses secondes pendant lesquelles réfléchir et identifier les mots-clefs qui vous permettront de rattacher la question à l’une des grandes catégories que vous avez préparées.
Ne vous précipitez pas pour répondre.
N’ayez pas peur des silences.
Dès les premières questions, même si elles sont simples, marquez une pause avant de prononcer le moindre mot.
Ainsi, chaque fois que vous vous tairez, tout le monde pensera que c’est normal, personne n’imaginera que vous êtes en train d’hésiter.
Et plus vous prenez de temps, moins on pourra vous poser de questions.
Evidemment, ne faites pas des réponses d’une heure, et ne vous contentez pas de répondre à une seule question seulement!
C’est une stratégie de contournement fréquemment utilisée par les politiques lors des conférences de presse : annoncez clairement la durée des questions-réponses, prenez plusieurs questions à la fois puis arrangez-vous pour en traiter 5 à 6 maximum (ce qui correspond donc… au nombre de catégories préparées)…
Et le tour est joué!
Noémi Pires
2025-07-27 06:02:54
Nombre de réponses
: 14
Faire préciser la question en utilisant des formulations du type : « Si j’ai bien compris, votre question porte sur... »
Admettre que l’on ne connaît pas la réponse en utilisant les expressions suivantes : « Je ne connais pas la réponse à cette question », « Je ne suis pas en mesure de vous répondre en l’état actuel des éléments dont je dispose », « Je n’ai encore jamais rencontré cette situation, je ne peux donc pas vous apporter d’éléments aujourd’hui ».
Mettre en valeur les atouts de la situation en introduisant une ouverture : « Grâce à votre question, je vais pouvoir me renseigner sur le sujet, approfondir mes connaissances et enrichir ma formation ! »
Solliciter les autres participants : « Quelqu’un aurait-il des éléments de réponse à apporter ? », « Essayons de répondre à la question ensemble... », « Où pourriez-vous trouver des éléments de réponse ? »
Remettre la réponse à plus tard : « Je vous propose de revenir sur cette question demain, lorsque j’aurai fait le point sur le sujet », « Je vous apporterai des compléments d’informations sur la plateforme de formation à distance et nous échangerons grâce au forum ».
S’appuyer sur les autres participants et valoriser les connaissances du groupe,
Remettre la question à plus tard en proposant de revenir sur le sujet le lendemain ou en déposant des ressources complémentaires sur une plateforme de formation en ligne,
Indiquer aux participants la liste des supports et ressources dans lesquels trouver la réponse,
Faire le lien avec des connaissances ou des situations connues ou déjà abordées au cours de la formation.
Commencer par respirer et prendre le temps de répondre.
Quelques secondes de silence permettent de réfléchir, de solliciter sa mémoire et son expérience pour y recueillir des éléments de réponse.
Il peut être utile de faire préciser ou reformuler la question afin de cerner son périmètre.
Thibaut Chauveau
2025-07-27 05:51:44
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: 17
La question ouverte n’oriente pas la réponse de notre interlocuteur et l’invite à s’exprimer.
Elle commence notamment par : Comment? Pourquoi? Qui?
Par exemple : « Que pensez-vous de cette nouvelle solution technique? »
La question fermée On ne peut y répondre que par oui ou par non.
Par exemple : « As-tu terminé ton rapport de stage? ».
La question alternative La réponse est contenue dans la question sous forme de choix.
« Préférez-vous l’eau plate ou l’eau gazeuse? ».
La question de relance Elle permet d’approfondir un sujet et de maintenir le flux d’une conversation.
Exemple : « Tu as mentionné une réaction chimique inhabituelle.
Peux-tu m’en dire plus sur ce que tu as exactement observé? »
La question hypothétique Elle invite à explorer des scénarios ou des possibilités, souvent imaginaires.
Elle commence généralement par « Et si… ».
Par exemple : « Et si vous arrêtiez de fumer, quels bénéfices en retireriez-vous? »
La question suggestive Elle oriente la réponse de l’interlocuteur en incluant la réponse attendue.
Par exemple : « Ne trouvez-vous pas que cette option est la plus économique? »
La question miroir Elle consiste à reprendre une partie de la réponse de votre interlocuteur sous forme de question.
Par exemple, si votre interlocuteur dit : « Je pense que ce projet est trop ambitieux », vous pourriez répondre : « Que voulez-vous dire par trop ambitieux? »
La question ouverte est très utile, car elle facilite l’échange avec notre interlocuteur.
La question fermée a ses avantages, en particulier quand une conversation touche à sa fin : elle oblige notre interlocuteur à nous apporter une réponse claire et sans ambiguïté.
Les questions alternatives sont utiles pour guider une décision tout en offrant un choix limité.
La question de relance est utile pour demander plus de détails sur un point spécifique, clarifier une information, ou encourager l’interlocuteur à développer davantage ses idées.
Les questions hypothétiques serviront dans des contextes de brainstorming, de résolution de problèmes ou d’analyse prospective.
La question suggestive peut être efficace dans des situations de débats, de négociations, ou pour inciter quelqu’un à considérer une nouvelle perspective.
La question miroir favorise la clarification, encourage l’interlocuteur à développer ses idées et montre que vous l’écoutez activement.
Geneviève Mary
2025-07-27 00:27:53
Nombre de réponses
: 14
Il existe de nombreuses techniques pour construire des réponses qui permettent de contourner des questions qui nous embêtent.
1. Le Pont (Bridging) – Technique : Répondre brièvement à la question, puis rediriger vers un sujet que vous souhaitez aborder.
2. La Reformulation – Technique : Reformuler la question de manière à la rendre plus favorable ou à en changer légèrement le contexte.
3. La Déviation (Pivoting) – Technique : Éviter directement la question en détournant la conversation vers un sujet connexe ou en généralisant.
4. La Neutralisation – Technique : Réduire l’importance de la question en la minimisant ou en l’intégrant dans un cadre plus large.
5. L’Attaque Rétrograde (Counterattack) – Technique : Retourner la question à l’interviewer ou remettre en cause la prémisse de la question.
6. L’Évitement Total (Dodging) – Technique : Ne pas répondre directement et passer à un autre sujet sans sembler évasif.
7. La Réponse partielle (Partial Answer) – Technique : Répondre uniquement à une partie de la question tout en ignorant le reste.
8. Le Consensus Apparent – Technique : Suggérer un consensus ou une compréhension générale pour éviter une réponse spécifique.
9. La Distanciation (Distancing) – Technique : Détacher la question de vous-même ou de votre organisation, en la replaçant dans un contexte plus large.
10. Le Retour au Message (Message Reiteration) – Technique : Répéter le message clé que vous souhaitez faire passer, indépendamment de la question.
Ces techniques permettent non seulement de gérer les questions difficiles avec élégance, mais aussi de maintenir le contrôle de l’entretien, en veillant à ce que le message principal soit clairement communiqué.
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