Quel est le rôle de la hanche ?

L’articulation de la hanche permet le changement de positionnement du membre inférieur. De plus, l’articulation de la hanche est la deuxième articulation la plus mobile, après celle de l’épaule. Les deux articulations des hanches confèrent la stabilité au corps. L’articulation de la hanche permet la réalisation de différents mouvements du membre inférieur : la flexion : rapprochement du membre inférieur vers l’avant du corps ; l’extension : rapprochement du membre inférieur vers l’arrière du corps ; l’adduction : rapprochement du membre inférieur vers la ligne médiane du corps ; l’abduction : rapprochement du membre inférieur vers la face latérale du corps ; la rotation médiale : rotation du membre inférieur vers la ligne médiane du corps ; la rotation latérale : rotation du membre inférieur vers la face latérale du corps. Les os coxaux transmettent le poids de la partie supérieure du corps vers le col du fémur puis vers les membres inférieurs.

La hanche est l’articulation qui forme la jonction entre les jambes et le tronc, elle supporte le poids du corps et est donc soumise à d’importantes contraintes. La hanche, également appelée articulation coxo-fémorale, est une articulation congruente qui joue un rôle majeur dans la marche ainsi que dans la flexion et la rotation du tronc. C’est au niveau de la hanche que sont attachés les puissants muscles de la jambe. La hanche est également soutenue par 4 ligaments solides qui assurent sa stabilité.

La hanche joue un rôle crucial dans le soutien du poids du corps et permet une large gamme de mouvements, de la marche à la course, en passant par le saut. La hanche est fondamentale dans le maintien d’une marche équilibrée et d’une posture correcte. Grâce à sa conception robuste et à sa mobilité, elle permet de répartir le poids du corps de manière équilibrée, de stabiliser le tronc et de fournir la force nécessaire pour la locomotion. La hanche est le lien entre le rachis et les jambes. La hanche est plus qu’une simple articulation ; elle est le pilier de notre mobilité, permettant une vaste gamme de mouvements tout en supportant le poids du corps. Elle assure une étanchéité à l’articulation et sécrète le liquide synovial. Autour de la capsule articulaire de la hanche, un réseau complexe de muscles et de tendons travaille en harmonie pour assurer la mobilité et l’équilibre.

Le rôle principal de la hanche est d’assurer la stabilité du bassin sur les membres inférieurs. Mais cette articulation est aussi extrêmement mobile puisque le système articulaire permet trois degrés de liberté : flexion-extension, abduction-adduction, rotation interne-externe. Jambe tendue, la cuisse peut fléchir à 90 degrés et à 120 degrés lorsque la jambe est fléchie. L’extension est, quant à elle, limitée à 10 degrés. L’amplitude d’abduction habituelle est de 45 degrés alors que celle de l’adduction est de 20 degrés. La rotation latérale est limitée à 45 degrés et la rotation médiale à 35 degrés. La combinaison des mouvements permet la circumduction.

La hanche est la partie du corps située à la jonction entre le membre inférieur au niveau de la cuisse et le tronc au niveau du bassin. La hanche est centrée sur l'articulation coxale entre l'os coxal et le fémur. Du point de vue anatomique, on parle de région coxale. Le terme hanche est quelquefois employé pour désigner l'articulation de la hanche ou articulation coxale. Les hanches sont associées à la fertilité et à la sexualité. La croyance populaire associe les hanches larges à un bassin large, qui faciliterait l'accouchement d'un nouveau-né. Les hanches sont en tout cas associées à la maturité sexuelle, puisqu'elles n'existent que chez la femme adulte, et sont perçues comme un atout sexuel. Les hanches sont généralement un attribut féminin pour l'anatomie populaire. Le mot n'est alors plus appliqué à une articulation osseuse mais à la configuration musculaire et surtout adipeuse du haut de la cuisse.

La hanche est une articulation à rotule, ou sphéroïde, structurée autour de la tête ronde du fémur et de la cavité cotyloïde, qui fait partie du bassin. L’articulation de la hanche se compose de plusieurs couches, qui se superposent de manière à donner une articulation stable et fonctionnelle. La couche la plus profonde comprend les structures osseuses, à savoir la tête fémorale et la cavité cotyloïde. La tête fémorale et le cotyle sont recouverts d’une couche de cartilage, qui leur permet de bouger et d’absorber les chocs. La cavité cotyloïde est bordée du bourrelet cotyloïdien. Cette structure crée une profondeur supplémentaire du cotyle. La tête fémorale est reliée au reste du fémur par un court manchon terminé par une saillie osseuse, qui constitue une zone d’insertion pour plusieurs muscles importants. À la face externe de la cuisse, le muscle tenseur du fascia lata se termine par le tractus ilio-tibial. À la face postérieure, les trois muscles glutéaux permettent les mouvements latéraux et de recul et stabilisent en outre le bassin pendant la marche. La claudication peut être la conséquence d’un endommagement au niveau de ces muscles. À la face interne se trouvent les adducteurs, qui déplacent la jambe latéralement, vers l’intérieur. L’iliopsoas et le muscle droit fémoral nous permettent de lever la jambe. Pour le reste, citons encore les muscles rotateurs externes, qui permettent la rotation externe de la jambe et qui jouent un rôle important dans la stabilisation dynamique de l’articulation de la hanche. Enfin, à l’arrière de la cuisse, les ischiojambiers aident les muscles glutéaux dans les mouvements d’extension de la jambe. Tous les nerfs situés entre la colonne vertébrale et le membre inférieur passent par la hanche. Les nerfs commandent les muscles et transmettent les informations au cerveau pour tout ce qui concerne les sensations, l’orientation dans l’espace et la douleur. Les bourses séreuses se situent aux points de frottement entre l’os et les tendons. Leur fonction est de réduire les frictions entre les deux structures. Une inflammation de ces structures engendre une douleur.

La hanche est une articulation profonde du corps humain réalisant l’union de l’os coxal et du fémur au niveau du bassin. Il s’agit d’une articulation sphéroïde extrêmement mobile permettant le déplacement des membres inférieurs dans les trois plans de l’espace ainsi que la mobilité du tronc notamment en rotation. Elle joue donc un rôle fondamental dans la marche et la posture générale de l’ensemble du corps. La hanche est donc réalisée par l’emboitement de la tête du fémur, qui est une sphère aux deux tiers, dans la cavité de l’os coxal appelée cotyle ou acétabulum. Les os de la hanche La hanche est une articulation très stable et congruente. Il existe de forts moyens de fixité rendant la luxation quasi impossible en dehors d’un traumatisme important comme un accident de la circulation, d’une chute d’un lieu élevé ou d’un choc violent lors d’un sport extrême. Cette stabilité est assurée par différentes structures anatomiques. L’ensemble des muscles et tendons entourant la hanche. Muscles fléchisseurs : il s’agit principalement du psoas iliaque qui s’insère sur les vertèbres lombaires et sur une zone du fémur. Muscles extenseurs : il s’agit des fessiers s’insérant sur le bassin puis à l’arrière du fémur. Muscles abducteurs et adducteurs de la hanche : permettant d’écarter ou de rapprocher les jambes. Muscles rotateurs : externes et internes. Les muscles de la hanche. Trois réseaux artériels issus de trois artères permettent la vascularisation de l’articulation coxo fémorale. L’arère fémoral superficielle. L’artère obturatrice. L’artère fessières. Ces trois artères donnent un réseau d’artérioles à destination notamment de la tête fémorale assurant sa vitalité. Toutefois se réseau est fragile et possède de nombreuses circonvolutions autour du col du fémur causant parfois en cas de défaillance un déficit de vascularisation pouvant entrainer une nécrose de la tête du fémur. Il existe principalement deux nerfs moteurs passant par la hanche. En avant le nerf fémoral contrôlant le quadriceps et intervenant notamment dans l’extension du genou. En arrière le nerf sciatique, gros nerf issu du bassin et traversant la fesse puis se divisant dans l’ensemble de la jambe et permettant l’innervation de la hanche, de la jambe et du pied.

La hanche est une articulation qui joue un rôle important dans le système musquelettique humain. La hanche permet de supporter le poids du corps et facilite les mouvements tels que la marche, la course et les activités sportives. Une prothèse de la hanche est une opération qui consiste à remplacer l'articulation naturelle de la hanche par une articulation artificielle. La prothèse totale de la hanche est une technique très réputée, fiable et stable aux sollicitations, ce qui permet de continuer à faire du sport comme on le souhaite. La prothèse de la hanche est également possible à un âge avancé et en cas d'ostéoporose, dès lors que le chirurgien adapte le type d’implant au patient. Le rôle de la hanche inclut également de conserver une autonomie, ce qui est très important pour les personnes âgées qui vivent seules et souhaitent conserver leur indépendance. Grâce à la prothèse de la hanche, les personnes âgées peuvent retrouver une qualité de vie acceptable et continuer à vivre de manière autonome. La hanche est également importante pour la marche et les autres activités physiques, car elle supporte le poids du corps et permet les mouvements. L'usure de la prothèse de la hanche peut nécessiter un remplacement, qui doit être effectué à un moment opportun pour éviter des complications. En général, les articulations de la hanche artificielle durent de 10 à 20 ans, parfois même jusqu'à 25 ans, avant de nécessiter un remplacement. Le moment idéal pour une opération de remplacement peut être déterminé par une radiographie et la décision doit être prise individuellement. En résumé, la hanche joue un rôle essentiel dans le système musquelettique humain, permettant les mouvements et supportant le poids du corps, et la prothèse de la hanche peut être une solution pour les personnes souffrant d'arthrose ou d'autres problèmes de hanche, afin de conserver une autonomie et une qualité de vie acceptable.