Comment être un bon pivot ?

Pour être un bon pivot, il faut maîtriser certaines tactiques et bonnes pratiques qui te permettront de faire exploser ton potentiel. Tout d’abord, la rapidité est indispensable : il faut être capable de se déplacer rapidement dans la zone, changer de direction et surprendre les défenseurs. Ensuite, la lecture de jeu est essentielle, un bon pivot sait anticiper les mouvements de ses coéquipiers et adapter son positionnement. La force physique est également nécessaire, car il faudra souvent résister au contact avec les défenseurs. Un pivot efficace ne se contente pas de bloquer ou de réceptionner les passes, il doit aussi savoir tirer, donc travaille ta technique : un tir bien placé peut faire la différence. Pense à ta posture et à la manière dont tu relâches le ballon. Les tactiques de jeu en tant que pivot varient énormément selon le style de l’équipe, une stratégie classique est le pick and roll, où tu viens bloquer un défenseur et ensuite te démènes pour recevoir la passe. Un autre point essentiel est la mobilité ; ne reste pas statique, fais des mouvements de fixation et fais des appels, cela permettra de créer des espaces pour tes coéquipiers. Un bon pivot ne peut pas briller sans une équipe solide, donc crée des moments d’échanges en dehors du terrain, partagez vos idées et habitudes pour mieux vous comprendre durant le jeu. Joue en étroite collaboration avec tes coéquipiers, écoute leurs conseils et n’hésite pas à demander des feedbacks. Enfin, il est vital de comprendre les règles essentielles du handball pour ne pas se faire pénaliser à des moments cruciaux, chaque pivot doit savoir éviter les fautes, comprendre ce qu’est un deux minutes, et surtout, quel est le moment propice pour se déplacer. Eh bien, pour briller en tant que pivot au handball, faut pas juste être grand, mais avoir un vrai plan de jeu, maîtriser le placement, bosser tes shoots pour mettre la pression sur le gardien et reste toujours attentif aux règles.

Pour être un bon pivot, il ne suffit pas d’être grand et fort. Il faut développer plusieurs compétences spécifiques, voici 5 exemples : Le jeu au poste bas : un pivot doit être à l’aise avec son dos au panier, capable d’enchaîner des moves efficaces pour marquer. Il doit travailler des gestes comme le spin move, le hook shot ou le fadeaway ; La prise de position : un bon pivot doit savoir utiliser son corps pour se placer idéalement sous le panier et gagner la bataille du rebond. L’apprentissage du jeu sans ballon est crucial ; Le rebond : capturer des rebonds demande un bon timing, un excellent placement et de l’explosivité ; La protection du cercle : la dissuasion défensive est primordiale pour un pivot. Il doit apprendre à bien contester les tirs sans faire faute et à bien se placer sur les aides défensives ; Le jeu de passes : un pivot moderne doit être capable de lire le jeu et d’effectuer des passes précises, notamment dans les systèmes de jeu où il sert de point d’appui à l’attaque. Un bon pivot doit sans cesse affiner ses compétences. En intégrant des exercices spécifiques et en travaillant régulièrement les fondamentaux, les joueurs occupant ce poste pourront maximiser leur impact sur le terrain et devenir de véritables atouts pour leur équipe.

Apprendre à jongler est un passage obligé si vous voulez faire parti des meilleurs. Le pivot au handball doit être capable de s'organiser sur le plan moteur dans un petit espace, tenir un défenseur par une main, attraper le ballon, se retourner puis tirer. Et grâce au jonglage vous allez développer une motricité fine qui vous aidera à faire tout ça. Comme pour tous les autres joueurs, la préparation physique a pris une place capitale dans l'entraînement du pivot, mais encore plus que les autres, il doit préparer son corps à être constamment bousculé tout en restant solide sur ses appuis. Le meilleur moyen d'y arriver c'est de travailler son gainage, de manière statique, dynamique, allongé, debout, toutes les formes de gainage sont utiles. Ça permet non seulement de se rééquilibrer avant le tir, mais aussi de résister aux coups portés dans le dos lors des blocs, d’accélérer sur un appui quand il faut aller tirer et de tirer dans n'importe quelle position. Comme les ailiers, le pivot joue un duel "au prés" avec le gardien, il est donc impératif de maitriser plusieurs formes de tirs, sinon vous serez trop prévisible. Alors si vous voulez faire parti des meilleurs, passez du temps au gymnase, devant chez vous, dans votre chambre à répéter vos gammes de tirs. Plus vous allez en maîtriser, moins vous allez être prévisible et plus ça sera simple de marquer : lobe, roucoulette, chaballa ne doivent plus avoir de secret pour vous. Entre le moment où il attrape le ballon et celui ou il déclenche son tir, il se passe parfois moins d'une seconde! En développant sa force sur le bas du corps, le pivot va pouvoir tenir ses blocs plus longtemps pour ses arrières, mais aussi s'extirper des bras de tous les défenseurs. Plus vous allez "tenir" sur vos jambes, plus le défenseur aura du mal à vous perturber et vous serez plus libre pour vous organiser. Il arrive parfois que les pivots ne touchent pas un ballon pendant plusieurs minutes, ce qui peut être très frustrant, ça peut paraître anecdotique mais c'est une donnée importante pour ceux qui veulent éclore sur ce poste. Alors vivement qu'il existe au handball des stats comme en NBA où l'on verra le nombre de mètres parcourus, les accélérations faites, les duels gagnés, les blocs gagnés, les duels défensifs remportés, je suis sûr que ce jour là on aura des belles surprises...

J'ai 15 ans et j'ai commencé à jouer vers mars de l'année dernière, donc probablement début 2024. On ne m'a jamais vraiment appris à jouer au poste de pivot, donc je suis plutôt nul. Mes coéquipiers ne me font pas vraiment confiance parce que je ne mets pas beaucoup de paniers sous le cercle et je n'ai pas de mouvements dans mon sac. Je me contente surtout d'essayer de prendre des rebonds. Je ne peux pas rivaliser avec les autres pivots parce qu'ils sont plus forts que moi et marquent beaucoup plus, ce qui fait que mes coéquipiers perdent confiance et décident de m'ignorer. Je ne suis pas non plus bon au rebond, car je suis toujours dominé au rebond et je ne sais pas comment me positionner correctement. Je ne sais pas comment me poster ou faire des mouvements au poste, quels qu'ils soient, et je ne sais pas vraiment où je devrais être en attaque. Pour couronner le tout, je n'ai aucune confiance et je ne me fais pas confiance avec le ballon.