Qu'est-ce qu'une gisaeng ?
Gérard Le Gall
2025-08-07 03:04:22
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: 12
Elles sont formées dès leur plus jeune âge dans des Gyobang, instituts dans lesquels les Gisaeng apprennent la danse et la musique.
Les courtisanes devaient en effet, malgré leur bas statut social, briller dans le domaine artistique et avoir une apparence irréprochable pour être appréciées de leurs clients.
L’Etat recense même ces dernières dans un registre spécifique.
On devient rarement une courtisane par choix.
Dans la plupart des cas, on naît Gisaeng, d’une mère Gisaeng.
Il y a ensuite celles qui seront vendues par leurs familles aux troupes par manque d’argent.
Puis il y a celles qui se sont rendues coupables d’adultère et qui sont condamnées à devenir courtisanes.
La cérémonie du chignon-fleur correspond à un mariage pour une Gisaeng mais aussi au début de sa carrière.
Laure Marion
2025-07-29 06:56:09
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Les gisaeng, parfois appelées ginyeo, étaient des courtisanes coréennes. Leur rôle était de tenir compagnie aux personnalités de haut niveau tels que les rois, les nobles, les bourgeois et les hauts fonctionnaires. Pendant la dynastie Goryeo, les gisaeng étaient officiellement les dames de compagnie des membres du gouvernement. La plupart étaient employées à la Cour, mais elles ont été peu à peu introduites dans les grandes demeures provinciales. Ce sont aussi des artistes qui maîtrisent la poésie en vers et en prose. Les gisaeng, tant dans la fiction que dans les faits réels, ont joué un rôle important, dans la culture coréenne traditionnelle de la période Joseon.
Olivier Faivre
2025-07-29 06:55:52
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: 14
Les Gisaeng sont des courtisanes coréennes.
Le sens de courtisanes, ici, est très proche des geishas du Japon.
Les Giseang ont pour rôle de tenir compagnie aux personnalités de haut rang tels que les rois, les nobles, les yangbans et les hauts fonctionnaires.
Pénélope Gallet
2025-07-29 05:05:17
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Les gisaeng sont exclusivement des femmes.
Elles servaient les hommes de classes plus hautes dans la société, c'est-à-dire les rois, les nobles, les yangban et les hauts fonctionnaires.
Elles jouaient de la musique, dansaient et offraient parfois du plaisir physique aux hommes.
Elles étaient des courtisanes, parfois des filles de joie, mais elles étaient surtout des artistes.
Elles dansaient, jouaient du gayageum ou du geomungo, des instruments à cordes traditionnels coréens, écrivaient des poèmes, peignaient des tableaux ou chantaient.
Quand les yangban, les hommes de hautes classes en Corée, jouaient ou buvaient, ils étaient toujours avec des gisaeng autour d’eux.
Elles étaient comme un jouet pour eux.
Il y avait beaucoup de scandales entre les yangban et les gisaeng.
Il y avait aussi les yangban qui avaient une chub, c’est à dire une seconde épouse qui ne représentait rien pour lui.
Les enfants qui naissaient entre eux s’appelaient des seoja, qui sont les fils nés d’une concubine et qui ne recevaient pas un bon accueil.
Il va sans dire que les gisaeng ne méprisaient pas les yangban.
Les gisaeng étaient un groupe de personnes qui se trouvaient tout en bas de l’échelle sociale.
Théophile Durand
2025-07-29 01:16:57
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: 10
Les Gisaeng, aussi appelées Ginyeo, étaient des courtisanes coréennes, c’est-à-dire que leur rôle était de tenir compagnie aux personnes de rang élevé, tels que les hauts fonctionnaires, les nobles ou même les rois.
Elles étaient donc considérées comme les dames de compagnie des membres du gouvernement, majoritairement à la cour, cependant certaines exerçaient leur art dans de grandes demeures de province.
D’une classe sociale très basse, elles se démarquaient pourtant par leurs riches tenues et leur éducation.
Les domaines maîtrisés par les Gisaeng étaient principalement la poésie, la musique, la danse, le chant… mais aussi l’art de la conversation.
Leur talent était toutefois souvent ignoré à cause de leur statut social.
On dit souvent des Gisaeng qu’elles avaient le corps des femmes de basses classes mais l’esprit des aristocrates.
En effet, lors des époques Goryeo et Joseon, elles appartenaient à la classe sociale la plus basse, le Cheonmin, au même titre que les bouchers et les esclaves.
D’une certaine manière, les Gisaeng étaient des sortes d’esclave, mais recensées à part et tout de même considérées comme supérieures aux esclaves.
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