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Pourquoi les combattants mangent-ils après la pesée ?

Raymond Huet
Raymond Huet
2025-08-28 09:02:05
Nombre de réponses : 21
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Le repas qui suit la pesée doit être soigné. En effet, la collation d’après pesée n’est qu’une réalimentation d’urgence qui initialise la récupération, mais c’est le repas qui va suivre qui assure pleinement le rôle de réhydratation et de recharge énergétique. Il revêt 4 rôles principaux : Restaurer les réserves énergétiques La reconstruction des stocks énergétiques épuisés par la période de restriction alimentaire se fera par des glucides complexes, sous la forme d’une bonne ration de féculents : pâtes, riz, pommes de terre, semoule, blé… Apporter des protéines La phase de restriction alimentaire s’accompagne souvent d’un apport en protéines faible, voire inexistant, alors que la restriction énergétique justifierait d’en apporter d’autant plus. Le repas d’après pesée doit impérativement rattraper le retard perdu et instaurer une ration de viande, poisson ou œuf pour satisfaire l’anabolisme musculaire et préserver la masse musculaire. Minéraliser et vitaminer ! Le repas doit être à haute densité minérale et vitaminique, pour optimiser les défenses anti-oxydantes, et compenser les restrictions antérieures. Réhydrater Ce repas doit bien sûr bénéficier d’une bonne hydratation, sous forme d’eau de boisson. Il faut privilégier les eaux minérales plates : Evian, Contrexéville… L’hydratation sera complétée par l’eau contenue dans les plats cuisinés comme les potages en hors d’œuvre, l’eau des fruits et légumes.
Charlotte Jacques
Charlotte Jacques
2025-08-16 18:36:57
Nombre de réponses : 19
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Les combattants mangent après la pesée pour rétablir leurs niveaux de glycogène et d'énergie, car lors de la période de sèche, ils ont souvent réduit leur apport en glucides pour atteindre leur poids de catégorie. Cette stratégie alimentaire est cruciale pour leur performance pendant le combat. Le jour du combat, les glucides à IG bas seront de mise, ainsi que les oméga 3, source d’énergie qui épargnera le glycogène. Les combattants diminuent leur apport protéique animal la veille de la compétition et font un petit rebond glucidique pour refaire leur glycogène avec des aliments comme la pomme de terre, les bananes, les dattes et d'autres fruits à index glycémique élevé. Cependant, le jour du combat, les collations seront composées à base de riz basmati complet, de chocolat noir à 70 %, d’abricots secs, d’amandes, de noix, de noisettes, qui sont des aliments à index glycémique bas et alcalinisants, permettant ainsi de maintenir les niveaux d'énergie sans causer de congestion musculaire. Cette approche nutritionnelle permet aux combattants de se réhydrater et de reconstituer leurs réserves énergétiques après la période de restriction calorique et de sèche, leur donnant un avantage lors du combat.
Luce Texier
Luce Texier
2025-08-16 15:22:53
Nombre de réponses : 15
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Les boxeurs se réhy­dratent et consomment un grand nombre de calo­ries immé­dia­te­ment après la pesée pour refaire le plein d’énergie. Les boxeurs sont géné­ra­le­ment pesés 24 heures avant le com­bat et doivent se situer dans une cer­taine four­chette de poids sur la balance. Bien que les boxeurs par­viennent en géné­ral à res­pec­ter cette four­chette de poids sur la balance le jour de la pesée, ils sont géné­ra­le­ment beau­coup plus gros le soir sui­vant. Cela s’ex­plique par le fait qu’ils perdent une quan­ti­té impor­tante de poids avant la pesée, sou­vent de l’eau, puis la reprennent avant le combat. Dans les cas extrêmes, les boxeurs peuvent ne pas man­ger ou boire pen­dant 24 heures avant de se peser pour un com­bat.