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Comment savoir si on a une atrophie musculaire ?

Élodie Masse
Élodie Masse
2025-07-23 04:00:43
Nombre de réponses : 18
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Une amyotrophie se définie comme une atrophie musculaire ou plus simplement une diminution du volume d'un muscle, une fonte musculaire. Elle peut être localisée et ne toucher qu’un muscle ou être généralisée et concerner un ensemble de muscles, voire la totalité des muscles de l’organisme. Une amyotrophie spinale se manifeste par une faiblesse musculaire de gravité variable, qui peut débuter à la naissance, chez l’enfant ou à l’âge adulte. Selon la répartition des muscles atteints, on en distingue différents types : l’amyotrophie spinale proximale, l’amyotrophie spinale distale, l’amyotrophie bulbo-spinale ou l’amyotrophie spinale scapulo-péronière. La prise en charge d'une amyotrophie spinale se conçoit au mieux dans le cadre de consultations pluridisciplinaires spécialisées dans les maladies neuromusculaires. Un suivi médical régulier empêche ou retarde la survenue de certaines conséquences de la faiblesse musculaire. Cette prise en charge est adaptée aux capacités physiques ainsi qu’à l'âge de la personne et améliore le confort de vie au quotidien. La prise en charge orthopédique vise à limiter la fonte musculaire, à préserver la fonction et la force musculaire et à entretenir la liberté des mouvements. Un suivi respiratoire doit être mis en place précocement, dès le diagnostic connu. Lorsqu'il existe une atteinte des muscles respiratoires, celle-ci requiert une prise en charge spécifique. Les troubles de la parole et les difficultés à avaler peuvent faire l’objet d’une rééducation spécifique par l’orthophoniste.
Nathalie Lecoq
Nathalie Lecoq
2025-07-18 01:10:23
Nombre de réponses : 17
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Quels symptômes pour reconnaître une amyotrophie ? Le ou les muscle(s) perdant de leur force, et selon les muscles concernés, la personne atteinte d'amyotrophie musculaire peut avoir du mal à se déplacer (marcher, courir, monter ou descendre des escaliers), à tenir des objets lourds dans ses mains, à serrer… Le visage peut être figé et les paupières tombantes. La personne malade peut avoir des difficultés à déglutir, ressentir des troubles respiratoires ou intestinaux. Enfin, le cœur peut donner des signes de faiblesse. Différents examens peuvent être pratiqués : Des tests physiques : l'examen clinique est déjà un bon indicateur. Une électromyographie : cet examen consiste à mesure l'activité électrique des nerfs et des muscles, grâce à des électrodes placées sur la peau. Une biopsie musculaire : ce prélèvement permettra d'observer la structure des muscles, notamment le nombre de ses fibres.
Pénélope Sanchez
Pénélope Sanchez
2025-07-08 23:23:55
Nombre de réponses : 14
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La perte musculaire peut être liée à plusieurs maladies chroniques comme l’obésité, le cancer, ou encore l’insuffisance rénale. Certaines myopathies d’origine héréditaire peuvent également être à l’origine de la perte musculaire. Le relâchement musculaire peut également être lié au vieillissement, c'est ce qu'on appelle la sarcopénie. Cette fonte musculaire avec une atrophie des fibres musculaires est liée au vieillissement. Débutant dès l'âge de 50 ans, elle se caractérise par une perte de la masse, de la force et de la qualité des muscles. La perte musculaire est notamment observée en situation d’immobilisation physique. Si vous avez été blessé ou inactif pendant quelques jours, voire quelques semaines, il est normal que la masse musculaire diminue. Si vous avez été opéré et que la nausée vous a empêché de manger pendant quelques jours, ce changement sera encore plus marqué. La perte musculaire peut également être liée à une alimentation déséquilibrée, un manque de sommeil, une carence en vitamine D, ou encore une consommation excessive d'alcool. Vous avez beau vous entraîner régulièrement et faire le plein de protéines, vos muscles ne semblent pas se raffermir d’un poil. Votre hygiène de vie en dehors des séances de sport est peut-être en cause, mais d’autres facteurs peuvent également entrer en jeu.