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Pourquoi éviter les anti-inflammatoires entorses ?

Martine Rey
Martine Rey
2025-08-17 19:14:03
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L’aspirine est déconseillée car elle pourrait favoriser des saignements. Il est préférable d'éviter les anti-inflammatoires pour certaines entorses, mais ce n'est pas explicitement mentionné dans le texte fourni. Le texte ne fournit pas explicitement les raisons d'éviter les anti-inflammatoires pour les entorses, mais indique que l’aspirine est déconseillée car elle pourrait favoriser des saignements. Des les anti-inflammatoires non stéroïdiens sont indiqués pour lutter contre les œdèmes. Les comprimés CLOFAINS contiennent à la fois un anti-inflammatoire non stéroïdien, le diclofénac, et du paracétamol. Ils sont utilisés chez l’adulte pour réduire l’inflammation et la douleur pour les foulures, entorses et autres blessures. La posologie est 1 comprimé 2 à 3 fois par jour.
Élodie Baron
Élodie Baron
2025-08-17 15:07:44
Nombre de réponses : 15
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Biologiquement, l’inflammation est une étape essentielle dans la guérison des tissus. Lorsqu’un tissu est lésé, il se produit un gonflement local des vaisseaux sanguins caractérisé par la rougeur et la sensation de chaleur. L’enflure, ainsi créée, permet d’augmenter la circulation du sang pour évacuer les cellules mortes et les toxines, ainsi que d’apporter les éléments essentiels à la guérison. Donc, mettre de la glace ou prendre des anti-inflammatoires ne permet pas une guérison adéquate des tissus. Le Dr. Bahram Jam soutient que les anti-inflammatoires pourraient augmenter le risque de récidives de blessures parce qu’ils causeraient une réparation des tissus de moins bonne qualité. Plusieurs études concluent que les anti-inflammatoires diminuent la qualité et la solidité des os et des tissus mous durant la guérison. L’hypothèse étant que le patient qui a une diminution de douleur en prenant des anti-inflammatoires, retourne au sport prématurément. Ceci pourrait expliquer pourquoi les militaires qui ont pris des anti-inflammatoires avait davantage d’enflure, une perte de mobilité et du mou dans les ligaments plusieurs semaines après leur blessure comparativement aux militaires dans le groupe sans anti-inflammatoires.