Quel est le rôle de la nutrition en activité physique ?

Le fonctionnement de l’organisme est optimal quand les 2 conditions suivantes sont réunies : le corps est actif et fait suffisamment d’effort, l’apport nutritionnel est suffisant. Il fournit l’énergie nécessaire à l’effort physique et satisfait les besoins de l’organisme. Une alimentation saine procure le tonus pour pratiquer de l’exercice et aide à améliorer les capacités, les performances et la récupération indispensables aux sportifs. Une nutrition et une hydratation de qualité évitent l’hypoglycémie, les courbatures, la fatigue et participent à la prévention du risque de blessures. Les aliments permettent aussi de reconstituer les réserves en nutriments du corps. Une alimentation équilibrée, combinée à de l’exercice physique, permet de perdre du poids. L’alimentation est à la fois le carburant de l’effort et un agent de récupération de l’organisme. Un mode de vie actif favorise inversement une alimentation saine. La volonté de ne pas gâcher tout cet effort accompli et de se sentir bien pourrait probablement amener à manger mieux. Combinez exercice physique ou sport et alimentation saine devrait faire partie du mode de vie de tous, étudiants, actifs ou retraités.

Lorsque l’on fait du sport, les besoins de notre organisme sont beaucoup plus importants. Ils sont plus importants en quantité : le nombre de kcal absorbées par jour doit être supérieur à celui consommé par des personnes sédentaires. Mais l’aspect qualitatif de la nutrition est aussi important. Selon l’activité physique pratiquée, nos besoins en nutriments divergent. D’où l’émergence de cette discipline : la nutrition du sportif. La nutrition est un processus indispensable à la survie d’un être vivant. C’est l’ensemble des étapes qui permettent de transformer les aliments avalés afin d’assurer le fonctionnement de l’organisme. Optimiser sa nutrition peut avoir un impact positif à la fois sur la santé physique et mentale. Une meilleure alimentation permet : De prévenir le risque de développer de nombreuses maladies ayant un retentissement négatif sur les performances sportives et la qualité de vie. D’avoir une condition physique optimale pour prévenir le risque de blessures et améliorer ses performances. Une alimentation adaptée à son mode de vie et à ses dépenses caloriques permet de limiter le risque de maladies ou troubles mentaux : stress, anxiété, dépression, etc. Cela est particulièrement valable chez le sportif qui dépense beaucoup d’énergie également via ses autres organes et systèmes.

L’alimentation et l’activité physique sont des facteurs reconnus de bien-être et de bonne santé. Ils contribuent à lutter contre des maladies chroniques trop répandues dans notre société. La santé par l’alimentation – Permettre à tous les Français de connaître les bons réflexes alimentaires pour leur santé. La santé par l’activité physique et sportive – Promouvoir les activités physiques et sportives auprès des enfants, des jeunes et des étudiants dans tous les temps éducatifs. Promouvoir l’offre de pratique d’activité physique et sportive pour les seniors. Développer la pratique d’activité physique adaptée pour les personnes atteintes de maladies chroniques. Renforcer la prescription d’activité physique adaptée par les médecins. Labelliser les maisons sport-santé. Veiller à l’alimentation de nos ainés : prévenir la dénutrition. Promouvoir et partager au niveau national les actions locales innovantes. S’assurer de la qualité et de la fiabilité des applications numériques orientant le consommateur dans ses choix alimentaires. Détecter précocement les personnes obèses ou à risque d’obésité. Conditionner , dès 2020, l’activité de chirurgie de l’obésité à une autorisation selon des critères de qualité. Renforcer les centres spécialisés de l’obésité (CSO) dans leur rôle d’animation et de coordination de la filière de soins ainsi que d’appui des professionnels. Adapter et soutenir la filière obésité dans les Outre-mer. Déployer, d’ici 2022, des expérimentations innovantes en direction de publics ciblés : les enfants de 3 à 8 ans à risque d’obésité (« Mission Retrouve ton cap »), les enfants et adolescents atteints d’obésité sévère (« OBEPEDIA »).